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Procès du Massacre du 28 Septembre : Mandian Sidibé révèle qu’une partie des corps a été jetée dans une fosse Commune

Mandian Sidibé, ancien journaliste et Chroniqueur de la radio Planète FM dans les années 2009 et actuel Directeur général de l'Office guinéen de publicité, a fait une déposition saisissante ce mardi 30 janvier lors du procès des massacres du 28 septembre, délocalisé à l'audience du Tribunal de Dixinn.

Mandian Sidibé, ancien journaliste et Chroniqueur de la radio Planète FM dans les années 2009 et actuel Directeur général de l’Office guinéen de publicité, a fait une déposition saisissante ce mardi 30 janvier lors du procès des massacres du 28 septembre, délocalisé à l’audience du Tribunal de Dixinn.

À la barre, Mandian Sidibé a révélé que durant son exil en 2009, toutes les informations qu’il partageait sur les réseaux sociaux provenaient de sources militaires, notamment de l’ancien Premier ministre feu Jean Mari Doré.*

Il a déclaré : «C’est Jean Marie Doré qui m’a dit que Papa Koly Kourouma lui a dit ceci : je vais appeler Thiegboro si vous sortez, ils vont vous massacrer. Il m’a aussi dit que c’est le Général Toto Camara qui a réquisitionné l’armée. Il me l’a dit à l’antenne quand j’étais à la radio planète FM.»

Mandian Sidibé a poursuivi en révélant que, selon ses sources militaires, plus de 300 personnes ont perdu la vie lors de ces événements tragiques. Il a également affirmé que pour minimiser le nombre de morts, certains corps ont été déplacés vers Faban. Deux camions appartenant à KPC et remplis de corps étaient stationnés à la résidence du feu président Lansana Conté au Camp Samory Touré.

Il a précisé : «Ils m’ont dit qu’il y a une partie des corps qui a été jetée dans la fosse-commune à Faban et l’autre partie a été jetée dans la nature. » Sidibé a identifié le Général Remy Lamah, Théodore Théa, et Cheick Sidi Diabaté du service de renseignements du CNDD comme responsables de la gestion des corps.*

Concernant le Colonel Abdoulaye Chérif Diaby, Mandian Sidibé a choqué l’audience en révélant : « J’ai appris qu’il (Abdoulaye Chérif Diaby) donnait des coups de pieds et crachait sur les corps. Donc, c’est ce qu’on m’a dit que j’ai relayé pour alerter en tant que journaliste.«

Ces témoignages troublants pourraient avoir un impact significatif sur le déroulement du procès, mettant en lumière des détails jusqu’ici inconnus des événements tragiques du 28 septembre en Guinée.

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