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Musique | Alerte ! Mille et une raisons de (re)voir KAJEEM en concert, le 12 octobre 2024

Ne manquez pas KAJEEM en concert le 12 octobre 2024 au Palais de la Culture d'Abidjan. Un rendez-vous musical unique alliant reggae, hip-hop et messages puissants !
KAJEEM en concert le 12 octobre 2024, au Palais de la Culture B. Dadié de Treichville, sis à Abidjan (Ph. Dr) KAJEEM en concert le 12 octobre 2024, au Palais de la Culture B. Dadié de Treichville, sis à Abidjan (Ph. Dr)

C’est l’ « Alerte ! » dans la cité abidjanaise. ‘’La convocation’’ adressée par l’artiste KAJEEM réunira son public le 12 octobre 2024, au Palais de la Culture B. Dadié de Treichville, sis à Abidjan. « Alerte ! », c’est aussi musicalement l’intitulé d’un titre extrait de son album « Qui a intérêt ?», sorti en 2008.

Un an après son mémorable concert du 7 octobre 2023 célébrant ses 30 ans de carrière – plutôt 30 ans de bonnes vibes –, l’auteur-compositeur KAJEEM prend rendez-vous avec son public le 12 octobre prochain au Palais de la Culture de Treichville. Au-delà de la traditionnelle invitation, c’est une [la] convocation adressée à tous.tes comme l’intime l’intitulé dudit concert. Une cordiale adresse faite à ces nombreux mélomanes et l’artiste est chanceux de compter ses fans dans diverses couches sociales, classe d’âge et générations différentes.

M. Youssouf Kouyaté, Directeur Général de la Police Nationale en compagnie de KAJEEM & AWADI, au MASA 2024 (Ph. @seydoukone)
M. Youssouf Kouyaté, Directeur Général de la Police Nationale en compagnie de KAJEEM & AWADI, au MASA 2024 (Ph. @seydoukone)

Petite anecdote, en mars dernier, lors du Marché des arts du spectacle africain d’Abidjan, alors que Kajeem était en compagnie de Didier Awadi et bien d’autres artistes, l’administrateur général de police, Youssouf Kouyaté, Directeur Général de la Police Nationale témoignait au premier sa sympathie, expliquant même aux nombreux policiers qui l’accompagnaient le sens policé et personnifié de la célèbre lady ‘’Marie Jeanne’ de l’auteur dont le texte convainc d’une belle plume. « Intellectuellement high level », comme le présente Alpha Blondy qui a d’ailleurs sonné le 8 octobre la mobilisation du 12 : « Un concert à ne pas rater ».

S’il manie sans diplomatie aussi bien le verbe qui donne à ses textes une touche à la Kajeem, l’auteur-compositeur – il faut le rappeler – est titulaire d’une maîtrise en Lettres. Mais, Konan Guillaume aka KAJEEM a préféré la musique à une carrière de diplomate. Si le métier choisi lui va bien, malgré une ‘’trajectoire étrange’’ et le chemin tortueux, l’artiste l’atteste dans l’écriture : « Je viens de loin ». Mais, la route pour lui reste longue.

Pour sûr, ces nombreux fans – depuis N’Gowa (premier album, 1997) et bien avant, son militantisme pour le rayonnement culture Hip Hop en Côte d’Ivoire depuis le Mouvement Universitaire du Rap (MUR), le Radikal Gang d’Abobo (posse, lisez possi – groupe de rappeurs ou crew), en passant par le Fondy (collectif Hip Hop d’Afrique de l’Ouest) –, lui témoigneront le 12 octobre prochain toute l’estime et l’amour qu’ils lui portent à travers sa musique et le message véhiculé porté par un style musical reggae-ragga, aux accents hip hop, soul et la culture urbaine. Tel un leader, Kajeem affichant dès ses débuts la casquette de « fils de Jah » et représentant sur la scène musicale N’Gowa posse, établit depuis son premier album révélateur (en 1997, il est la révélation au Marché des Arts du Spectacle Africain) le pont musical entre Abidjan et Kingston (Jamaïque). Le reggae est porteur de son message.

Du message, le verbe de KAJEEM a gardé sa liberté dans ses productions : Revelation time (1999), La voix du ciel (2000), Positif (2004), Qui a intérêt (2008), Ghetto Reporters Vol.1 (2010), Gardien de feu (2016), Raggafrika (2023).

En somme, l’artiste est (resté) fidèle à sa perception de ce que la société (y compris les gouvernants) reflète tel un miroir et qu’il transcrit et met en musique. Comme il le répète souvent : « tout peut changer mais, le message de la musique reggae ne peut changer ». Ça plait, ça dérange – pour certains qui s’identifient (à tort) aux paroles de la musique – à l’image du récent « Tu tournes film », extrait de son dernier album Raggafrika de 16 titres, sorti en mars 2023. « Wicked à l’image de tous les fils de Jah, Kajeem sur le riddim cause d’importants dégâts, surtout dans le rang de ceux qui ne sont pas rastas », prévenait-il depuis « Le fils de Jah », extrait de N’Gowa (97). De sa droiture et de sa modération – souventes fois dans les textes – le public, lui, en est enchanté.

Que dire du titre collaboratif « Faites votre dévoir » extrait de l’album « Ghetto Reporters » et chanté avec SPYROW, il y a plus de dix ans et toujours d’actualité car pointant du doigt les dirigeants corrompus qui s’éloignent de leur devoir face à leurs mandants. Si le chanteur remet une couche album après albums, c’est bien un engagement au service d’un possible changement des consciences et de certains comportements dans la société.

Lyriciste de l’école de ses devanciers et ‘’protecteurs’’ TANGARA Speed Ghôda et NAFTALY qui lui a tout appris, les textes de Kajeem – pédagogue exigeant, parlent à l’intelligible et fouettes les esprits pas très ‘’catholiques’’.

Textes poignants, impersonnels, riches de métaphores, KAJEEM, dans ses chants, chante ce qui touche sa sensibilité de même que ce qui touche (habite) le public et fait une juste restitution en musique de son observation des faits et de la réalité sociale.

S’il peut prendre position – c’est selon – KAJEEM conscientise, s’insurge, dénonce mais ne s’éloigne pas du triptyque « paix, amour, unité » qui rythme le cœur du reggae. Le chanteur qu’il est, invite à la bonne action et se dresse contre toute forme d’injustice et contre celles et ceux qui portent atteinte aux droits humains. Ambassadeur depuis 2017 d’Amnesty international, c’est volontiers qu’il prête sa voix à la campagne mondiale « Osons le courage » de l’Ong et du même titre que le doux et incisif chant qu’il enregistre sur Raggafrika. Le message qui en découle est celui de militer pour un monde en sécurité, plus juste et plus équitable.

Voir ou revoir KAJEEM sur scène, n’a (toujours) pas le même goût car le répertoire est dense, les chants sélectifs pour chaque concert, la direction artistique innovante et la scénographie propre à chaque scène.

SEYDOU Koné

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