Jeudi 31 octobre , huit détenus de la Maison Centrale de Conakry, en détention provisoire depuis plusieurs années, ont recouvré la liberté. Cette décision a été prise par le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry, selon un communiqué du service de communication du Ministère de la Justice.

Le procureur Fallou Doumbouya a souligné que cette libération s’inscrit dans un cadre plus large d’initiatives menées par le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, visant à réduire les cas de détentions prolongées sans jugement. « cette action s’inscrit dans la continuité des efforts du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de lutter contre les détentions abusives, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale », a-t-il déclaré par l’intermédiaire de la cellule de communication du ministère.

En outre, Doumbouya a mis en lumière des failles persistantes au sein de la chaîne pénale, qui ont contribué à cette situation. Certains des détenus libérés étaient incarcérés depuis 2008, d’autres depuis 2015, pour des accusations graves telles que le viol, le vol à main armée et des actes d’agression.

Cette libération s’inscrit dans une démarche plus large du ministère pour renforcer le respect des droits humains au sein du système judiciaire guinéen.

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