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🔥 Me Mountaga Tall : Ce Qui M’a Poussé à Rejoindre le Gouvernement IBK | Enjeux et Déclarations Explosives

🔍Me Mountaga Tall explique dans une vidéo les raisons qui l'ont poussé à rejoindre le gouvernement malien, après des années d'opposition. Découvrez les raisons derrière cette décision et les personnalités envoyées au gouvernement pour le compte du CNID-FYT.

Dans une vidéo exclusive publiée sur YouTube, Me Mountaga Tall, leader historique du CNID Faso Yiriwa Ton, revient sur sa décision controversée de rejoindre le gouvernement malien sous le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Cette décision surprenante a suscité de nombreuses réactions, compte tenu de son passé d’opposant farouche à des régimes précédents, notamment celui d’Alpha Oumar Konaré, sous lequel il a été réprimé à plusieurs reprises. Cet article plonge dans les motivations de Me Tall, les enjeux politiques et les raisons qui l’ont finalement conduit à collaborer avec IBK, malgré les conflits du passé.

Un engagement politique ancré dans l’opposition

Me Mountaga Tall a toujours été un acteur clé de la scène politique malienne. Dès le début des années 90, il s’oppose au régime de Moussa Traoré, mais décline l’invitation de participer au Comité de Transition pour le Salut du Peuple (CTSP) mis en place après le coup d’État de 1991 dirigé par le Général Amadou Toumani Touré (source). Le CTSP, qui a gouverné le Mali jusqu’aux élections de 1992, avait sollicité plusieurs leaders politiques, mais Me Tall avait choisi de rester fidèle à son mandat de député, élu en 1992 à Ségou. Durant cette période, il était également chef de l’opposition parlementaire face à l’administration d’Alpha Oumar Konaré.

Un tournant sous le régime répressif d’Alpha Oumar Konaré

De 1992 à 1997, Me Mountaga Tall s’est opposé au président Alpha Oumar Konaré. Ce régime, bien que démocratiquement élu, a été marqué par des épisodes de répression contre les leaders de l’opposition. En 1997, à l’occasion des élections présidentielles contestées, des manifestations ont éclaté à travers le pays, et Me Tall ainsi que plusieurs membres de l’opposition, ont été arrêtés à plusieurs reprises (source). Le caractère répressif de ce régime a profondément marqué la vie politique malienne, et a solidifié la position de Me Tall comme une figure résistante.

L’appel de la patrie : Pourquoi Me Mountaga Tall a accepté de rejoindre IBK

Le retournement de situation s’est produit en 2014, lorsque Ibrahim Boubacar Keïta, élu président en 2013, a demandé à Me Mountaga Tall de rejoindre son gouvernement. Cette proposition a surpris de nombreux observateurs, étant donné qu’IBK avait été un acteur influent sous le régime d’Alpha Oumar Konaré, ayant occupé des postes tels que Premier ministre de 1994 à 2000. Me Mountaga Tall avait pourtant souffert de la répression sous ce même régime.

Cependant, dans la vidéo, Me Tall explique qu’il a été convaincu par ce qu’il décrit comme un « appel du Mali« . Selon lui, IBK l’a sollicité pour redresser le secteur en crise de l’enseignement supérieur, en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour Me Tall, cet appel de la patrie surpassait les divergences politiques : « Le Mali avait besoin de moi », déclare-t-il, insistant sur son sens du devoir envers la nation.

📜 La liste des personnalités envoyées au gouvernement par Me Mountaga Tall

En tant que leader du CNID Faso Yiriwa Ton, Me Mountaga Tall a envoyé plusieurs personnalités dans divers gouvernements, alors qu’au même moment les autres leaders préféraient siéger eux-mêmes. Voici la liste des personnalités que Me Mountaga Tall a envoyé pour représenter le CNID-FYT au gouvernement :

1️⃣ Abdoulaye Diop – Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et du Logement
2️⃣ Yoro Diakité – Ministre de l’Hydraulique et de l’Énergie
3️⃣ Konimba Sidibé – Ministre du Contrôle Général d’État
4️⃣ Tiébilé Dramé – Ministre des Affaires étrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine
5️⃣ Me Amidou Diabaté – Ministre de la Justice, Garde des Sceaux
6️⃣ N’Diaye Bah – Ministre de l’Artisanat et du Tourisme
7️⃣ Maïga Sina Damba – Ministre de la Promotion de la Famille, de la Femme et de l’Enfant
8️⃣ Modibo Kadjoké – Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle
9️⃣ Dr Amadou Baba Sy – Ministre des Mines
🔟 Brahima Kamena – Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population

Il est important de noter que certaines de ces personnalités n’étaient pas membres du CNID Faso Yiriwa Ton, mais ont été envoyées par Me Tall pour représenter le parti dans des contextes spécifiques, en raison de leur compétence et de leur engagement pour le Mali. Il s’agit de :

3️⃣ Konimba Sidibé – Ministre du Contrôle Général d’État
4️⃣ Tiébilé Dramé – Ministre des Affaires étrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine

Une relation ambivalente avec IBK : Le poids du passé

Pour beaucoup, l’alliance entre Me Mountaga Tall et Ibrahim Boubacar Keïta a été vue comme une contradiction. IBK, ayant été un acteur clé sous le régime de Konaré, était perçu par certains comme un continuateur de la répression passée. Le parcours de Me Tall, qui avait subi cette répression, rendait improbable une collaboration. Cependant, Me Tall clarifie dans la vidéo que son choix était motivé par un impératif patriotique et non par des alliances politiques.

L’opinion publique s’était également étonnée que Me Tall accepte de collaborer avec IBK, compte tenu du fait que ce dernier avait occupé des postes de premier plan sous Alpha Oumar Konaré, un régime qui avait réprimé ses opposants. Ce contexte alimente la complexité des choix politiques de Me Tall, qui, malgré tout, a décidé de répondre à ce qu’il considérait comme un appel au service du Mali.

Conclusion : Me Tall, un serviteur avant tout de la Patrie

Malgré son parcours marqué par l’opposition aux régimes successifs, Me Mountaga Tall s’est toujours positionné en défenseur des intérêts du Mali. Sa décision de rejoindre le gouvernement d’IBK, bien qu’inattendue, découle de sa conviction que la patrie doit primer sur les considérations politiques. Dans un Mali en proie à des crises multiples, il a estimé qu’il était de son devoir de répondre à l’appel de son pays.

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