‘’Mois de mars, mois de la femme. Pendant que les femmes réclament leurs droits dans le monde entier, d’autres sont exploitées, torturés et voient leurs droits bafoués au Niger.
Le monde entier doit être témoin de ce qui se passe à Niamey. Je vais vous présenter de manière exhaustive la situation déplorable qui est vécue par des expatriés sénégalais et béninois, agents de Africa Communication Network (ACN).
Ils étaient 9 expatriés (dont 8 sénégalais et 2 béninoises) qui ont tout quitté au Sénégal et au Bénin pour se rendre disponibles, pour un challenge qui au départ, semblait intéressant et prometteur.
Des contrats avec un package et des salaires bien précis avaient été négociés et validés. Ces contrats ont été remis en cause à 2 reprises.
Concernant les salaires, ils n’ont été payés que le 1er mois avec un léger retard, en Octobre.
Concernant la prise en charge du logement, l’électricité est prise en charge par ces expatriés et constitue un poste de dépenses exorbitant car l’électricité est trop cher au Niger.
Sans salaire, la vie quotidienne au Niger est catastrophique : impossible pour eux de supporter les charges au pays (Sénégal et Bénin), impossible de s’alimenter, de faire des courses, de se soigner et impossible de vivre normalement. La situation de survie s’installant par la force des choses.
Le ressenti général étant qu’on les a vendu une vaste supercherie et un manque de considération. De ce fait, 6 de ces expatriés ont démissionnés pour retourner au Sénégal et au Bénin, parce que n’ayant plus de ressources pour pouvoir survivre dans le territoire nigérien. Et ceux-là qui ont démissionnés n’ont reçu qu’un mois de salaire et un billet retour. L’une des béninoise elle, n’a même pas reçu de billet retour car l’employeur M. SIDDO Oumarou à refuser de payer son billet retour sous prétexte qu’il n’avait pas d’argent pour acheter le billet alors qu’il possède une agence de voyage qu’est La Croix du Sud.
Il est tout simplement inconcevable que cette situation perdure pour ce qui reste encore à Niamey. Ces expatriés réclament le paiement de leurs arriérés de salaire et un dédommagement complet car ils ont tout quitté au Sénégal et au Benin pour le Niger, ainsi qu’un billet retour pour aller tout recommencer à zéro.
L’employeur en question Monsieur SIDDO Oumarou et son adjoint Monsieur I. Y (un sénégalais et ancien agent de la TFM) ne donne aucun gage de changement de cette situation, adopte une attitude laxiste et détachée. Pire, ils les poussent tous à la sortie en obligeant de signer des papiers qui atteste qu’ils sont quitte avec l’agence de libre engagement avec un billet retour sans le payement de leurs droits.
Avec des menaces, d’autres ont pris la fuite pour rentrer au pays sans bruit, ni fracas. Parce qu’ils ont été intimidé, prise au piège… et tout cela par la complicité de leur compatriote sénégalais ex-agent de la TFM qui a préféré rendre la vie dure voire impossible à ces frères sénégalais à Niamey parce qu’il reçoit en douce de l’argent de la part de M. SIDDO Oumarou.
Fini le silence, que justice soit faite car ce M. SIDDO Oumarou qui prétend être le conseiller du Président de Mohamed Bazoum (alors que c’est faux) est prêt à tout pour ces intérêts, il a des méthodes assez peu orthodoxes pour des gens sérieux qui ne demandaient qu’à travailler. Il joue avec la vie d’honnête citoyens, il joue avec l’avenir de cette jeunesse sénégalaise, l’avenir de tout un peuple. Ça doit cesser, ceux-là, ne vivent que de la sueur de leurs fronts’’.
Le collectif des victimes de Siddo Oumarou