Les associations professionnelles de la presse de Guinée ont répondu à l’invitation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), ce lundi 23 janvier au siège de ladite institution à Kaloum. L’objectif de cette rencontre était de discuter des défis auxquels la presse guinéenne est actuellement confrontée, tels que les restrictions, les brouillages et le manque d’accès à Internet.

Au terme de cette réunion, Aboubacar Camara, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), a partagé les points clés de leurs échanges.

«Nous avions demandé à la HAC de prendre des mesures pour nous libérer de ces contraintes. Les choses évoluent, nous sommes engagés dans une dynamique de négociation en vue de trouver des solutions adaptées. Nous répondons à l’appel de la HAC, et les choses commencent à évoluer.»

La question de l’arrestation du secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a également été abordée par Aboubacar Camara. Il a déclaré :

«Nous ferons tout en notre pouvoir, dans le respect des lois, pour qu’il retrouve sa liberté. La HAC s’est engagée à soutenir les associations dans cette démarche, car il n’est pas acceptable de voir un journaliste derrière les barreaux.»

Cette réunion marque un pas important vers la résolution des problèmes pressants auxquels la presse guinéenne est confrontée. Les négociations en cours et l’engagement de la HAC laissent entrevoir des perspectives encourageantes pour la liberté de la presse dans le pays. Les acteurs du secteur restent déterminés à trouver des solutions appropriées pour surmonter les obstacles actuels et garantir un environnement propice à un journalisme indépendant et dynamique en Guinée.