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Mamadou Sinsy Coulibaly : retour public sur l’effondrement d’un appareil économique après 2020

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© Boub’s SiDiBÉ — Photographe & Digital Manager Mamadou Sinsy Coulibaly, président du Conseil National du Patronat Malien (CNPM). Crédit photo © Boub’s SiDiBÉ — Photographe & Digital Manager.


Dans un entretien publié par L’infodrome, Mamadou Sinsy Coulibaly décrit la destruction de ses activités depuis 2020. Replacé dans le temps long, ce témoignage récent éclaire la trajectoire publique d’un homme d’affaires dont les prises de parole économiques ont marqué plusieurs séquences de la vie nationale.

De Dakar aux années Klédu : un acteur identifié du patronat malien

Né en 1956 à Dakar, Mamadou Sinsy Coulibaly a étudié à Mopti, Bamako, Paris (Jussieu) puis en Union soviétique avant de revenir au Mali dans les années 1980. Il fonde le groupe Klédu, actif dans l’impression, la communication, certains services et segments agro-alimentaires.

En 2017, Le Monde publie un portrait où il apparaît comme l’un des visages visibles du patronat malien dans une période de tension économique et de défiance envers l’État : lire l’article.

En 2019, Jeune Afrique décrit Mamadou Sinsy Coulibaly comme un chef d’entreprise influent dans le milieu patronal et à la parole directe sur l’environnement des affaires : fiche & articles.

En mai 2023, dans une interview publiée par RFI / Jeune Afrique, il déclare : Au Mali, la corruption fait partie du business plan. source.

Ce que dit L’infodrome en novembre 2025

Le media ivoirien L’infodrome publie le 04 novembre 2025 un entretien dans lequel Mamadou Sinsy Coulibaly affirme avoir subi une destruction majeure de ses activités économiques.

« À 67 ans, l’homme d’affaires malien à la casquette toujours vissée sur la tête a longtemps incarné la haute bourgeoisie industrielle malienne. »

« il raconte le calvaire des patrons après le 18 août 2020 »

Selon le texte, il évoque une perte estimée entre 80 et 90 % de son appareil productif et la réduction d’un ensemble qui, selon lui, employait jusqu’à 3 000 salariés. L’infodrome.

Lecture

Ce récit public documente un après-coup : celui d’un acteur patronal connu au Mali, prenant position aujourd’hui sur une séquence dont il fut témoin. L’intérêt journalistique réside moins dans la dramaturgie que dans la matière économique brute : fermetures, pertes, contraction des capacités productives.

Cette interview raconte l’histoire telle que Mamadou Sinsy Coulibaly décide aujourd’hui de la formuler. Comme souvent dans l’économie malienne, un récit public peut contenir à la fois du vécu, du narratif stratégique et des zones silencieuses. Le rôle du journaliste n’est pas d’en déduire un verdict, mais de documenter — et de laisser ouvertes les questions que le contexte ne permet pas encore de trancher.

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