Ce Lundi 11 février, une réunion cruciale s’est déroulée à Dixinn entre le mouvement syndical guinéen et le conseil national du dialogue social. Au cœur des discussions : la demande pressante de libération de Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse privée.

Dès le début des pourparlers, les représentants syndicaux ont posé un ultimatum clair : aucune discussion ne serait engagée tant que Pendessa demeure incarcéré. Amadou Diallo, secrétaire général du CNTG, a souligné l’importance de cette libération pour la poursuite des négociations : «S’ils veulent que nous continuons les débats, il faut qu’on fasse en sorte que le camarade sorte de prison, qu’il soit mis à notre disposition et sans condition (…). Le préavis de grève fini le 16 février et le 17, nous allons nous lever, si toutefois tous les points ne sont pas satisfaits.»

Cette exigence met en lumière les tensions grandissantes entre le mouvement syndical et le gouvernement guinéen, alors que la date butoir du préavis de grève approche rapidement. Si aucun compromis n’est trouvé d’ici là, le pays risque de connaître un mouvement social d’envergure dès le 17 février.

La libération de Pendessa est devenue un symbole de l’unité et de la détermination des travailleurs guinéens. Le sort de cet emblématique leader syndical pourrait bien déterminer l’issue des prochains jours dans un pays où les revendications sociales ne cessent de prendre de l’ampleur.