Ce samedi 27 novembre, les artistes MALIKA La Slamazone (Burkina Faso), CHADIA (Sénégal), FIFAMÈ (Benin, et les Ivoiriennes Aïcha Traoré, Fatouma SORO et Lérie SANKOFA seront en concert à la salle Kodjo Ebouclé au Palais de la Culture Bernard B. DADIÉ. Elles sont à l’affiche dans le cadre de la 5é édition du Festival de la Promotion de la Femme africaine porté par l’ONG AFRIKY MOUSSO.
Cette 5è édition placée sous le thème “Violences faite aux femmes : Le Viol : causes et conséquences”, a été lancée le 26 novembre à la salle Niangoran Porquet. Un sujet qui interpelle, a confié FIFAMÉ, artiste, compositrice et interprète. Si elle n’en a pas été victime (viol, violences), l’artiste ne cache pas que des amies à elle, l’ont malheureusement vécu.
Pour joindre sa (leurs) voix à ce combat, Malika – La Slamazone, artiste en provenance du Burkina Faso, invite tout le grand public au concert du 27 novembre (salle Kodjo Ebouclé) pour célébrer (en musique) la femme et combattre les violences faites aux femmes.

“Je dis non aux violences faites aux femmes”, tranche la Sénégalaise CHADIA, artiste compositrice – interprète (world music, musique Pulaar). Pour elle, “il faut qu’on apprenne à respecter les femmes”. Si elle ne cache pas sa joie de participer, pour la première fois, au Festival de la Promotion de la Femme africaine, l’événement coïncide avec la sortie ce 26 novembre de WEROU WAYY, une vidéo (clip) qui sera disponible sur sa chaine YouTube.
Bie avant, Mme Liliane KIÉ – coordonnatrice générale de Afriky-Mousso a fait constater que le viol “commence à prendre une ampleur” dans plusieurs pays en Afrique. “Ce sont des cas que nous vivons au quotidien et que nous portons à la connaissance du monde“, a-t-elle souligné.
Pour combattre ce fléau, indique-t-elle, “Afriky Mousso a décidé de faire sa part en portant à la face du monde ces cas”.

Dans un langage franc, sans tabou ni réserve, Mme KABA Fofana Yaya Fanta, secrétaire général exécutive de l’Observatoire National de l’équité et du genre (ONEG) a instruis son auditoire composé de femmes, d’élèves, étudiants, des invités au festival, sur les causes et conséquences des violences faite aux femmes. Le cas du viol.
Elle a été précédée de Fatou DIOMANDÉ, auteure de “Douleur intime” dont le roman été présenté par la journaliste Solange ARALAMON. Partageant avec le public le contenu et les motivations de son roman, Fatou DIOMANDÉ – diplômée en Sciences et en Droit Humanitaire (femme, enfant et développement) a invité les filles et les femmes à plus de prudence et tourner le dos à toute facilité.
Cette première journée du Festival a été également marquée par le vernissage de l’exposition d’art visuels (peinture, photographie, sculpture) dans le hall du Palais de la Culture Bernard B. DADIÉ et d’un défilé de mode à la Salle Christian LATTIER.

Au nombre de huit, les exposantes sont : OZOUA Harmonie, BOEHI Lou Bénédicte, Kara Aïcha, Blazi (Sculpteuse), Krefady (Peintre – Mosaïque, Sculpteuse), Karen MANLAN (Photographie) et Precious Stone (Photographie), Ouattara NIELLE Assa (portraitiste).
@seydoukone