EXAMEN DE FIN DE CYCLE : 8 écoles de santé illégaux exclues du concours

Cette information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée par le directeur générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Pr Bakary Camara. Une rencontre médiatique qui visait à édifier la lanterne de la population des raisons de l’exclusion de certains établissements scolaires spécialisés pour l’enseignement de la santé à ne pas concourir pour les examens de fin de cycle de cette année.

Nombreux seront les élèves de certains établissements supérieurs de santé à ne pas terminer leur cursus scolaire cette année due à la négligence des promoteurs de ces établissements. Du moins c’est ce qui ressort de la décision de la direction nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) qui d’ailleurs est chargée de l’organisation des concours de fin de cycle des établissement privés d’enseignement supérieur de santé depuis quelques années.

Les raisons évoquées par le directeur Camara sont sans équivoque. Ces établissements ne disposent pas d’autorisation de création et d’ouverture malgré la sonnette d’alarme de la DGESRS. Selon le directeur Camara, à la fin des examens de fin de cycle de l’année dernière, la direction avait demandé à tous les établissements privés d’enseignement supérieur de la santé à se mettre en règle. Certains l’ont fait mais d’autre ont joué à la sourde oreille. Ces établissements qui sont au nombre de 8, sont exclus des concours de cette année. Une décision minutieuse qui montre à suffisance l’engagement et la détermination du directeur Bakary Camara et son staff à mettre de l’ordre.

Pourtant se mettre en règle conformément aux textes n’est pas difficile et ne demande de moyen financier. Il suffit juste de se rendre compte du respect de normes édictées par les textes d’ouverture d’un établissement privé. La direction effectuera une visite de local qui abritera l’établissement, vérifie le programme enseigné et les enseignants qui feront la formation. Une procédure qui d’ailleurs est à la charge du département.

Nonobstant cette facilité, les 8 établissements sis dessous ne se sont pas mis en règle. Conséquence, leur élève ne concourront pas cette année. Quel gâchis car les parents d’élève ont payé la scolarité de leur enfant, les enfants aussi après un rude labeur feront une année blanche pour une raison indépendant de leur volonté et de leur méconnaissance. Parmi les établissements citer par le directeur figurent l’institut national de formation– croix rouge Malienne (INFSS-CRM) ; Ecole de Santé Kala de Baguineda ; l’Ecole de santé Ba Aminata Doucouré ; l’Ecole de formation des agents de santé, l’école de santé Bakary Diakité, l’Ecole privée de santé de Fana, l’Ecole de santé Mariam Diarra, et l’Ecole privée de santé-Univers Santé. Ces établissements ne sont pas reconnus par l’Etat donc n’existent pas dira le Directeur Camara. Cette décision leur permettra de se conformer. Les établissements dont leurs dossiers sont dans le circuit ont été autorisés à concourir.

Par ailleurs, les textes qui régissent les établissements privés d’enseignement supérieur de santé sont en cours de relecture afin de mieux structurer ce secteur qui souffre de certaines irrégularités. Il ne reste qu’à espérer que la décision de cette année servira de leçon pour les promoteurs et les parents d’élèves. Les choses ne sont plus comme avant.

Bissiri Simpara

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