Le Syli National U23 de Guinée a quitté les Jeux Olympiques de Paris avec un bilan peu flatteur : trois matchs et trois défaites. Malgré ce résultat décevant, le président de la fédération guinéenne de football, Bouba Sampil, a adopté un ton positif en déclarant : « Nous rentrons chez nous avec la tête haute. » Toutefois, cette position n’est pas partagée par le ministre des Sports, Bogola Haba, qui a exprimé une profonde déception face à la performance de l’équipe dirigée par Kaba Diawara.

Lors de son intervention, Bogola Haba a pointé du doigt un problème de management au sein de l’équipe. Il a souligné que la variabilité dans la composition de l’équipe d’un match à l’autre a empêché la formation d’une équipe type, élément crucial selon lui pour la cohésion et les performances d’une équipe.

Le ministre des Sports a insisté sur l’importance d’avoir une équipe type, tout en permettant des ajustements légers pour s’adapter aux circonstances. Il a déclaré : « Nous avons concocté des équipes vraiment différentes. L’équipe qui a joué aujourd’hui, si vous voyez dans sa composition, ce n’est pas celle qui a joué contre la Nouvelle-Zélande, ce n’est pas celle qui a joué contre les États-Unis. » Cette absence de stabilité dans la sélection des joueurs est, selon lui, un problème majeur de management.

Le ministre des sports a poursuivi en précisant qu’il est essentiel de tirer les leçons de cette expérience et de travailler ensemble pour constituer une véritable équipe solide. « Nous devons voir qui sont les bons défenseurs, les bons milieux, les attaquants, et tout ça. Je crois que la fédération et l’encadrement technique tireront les leçons, » a-t-il ajouté.

La divergence de points de vue entre Bouba Sampil et Bogola Haba met en lumière les défis auxquels est confronté le Syli National U23. Tandis que Bouba Sampil cherche à maintenir un esprit positif malgré les défaites, Bogola Haba appelle à une introspection critique et à des réformes dans le management de l’équipe.