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CAN 2023: La Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est transformée en navire ivre, piloté par un capitaine en pleine tourmente.

La Fédération ivoirienne de football (FIF) s'est transformée en navire ivre, piloté par un capitaine en pleine tourmente. Dans cette dérive, Yacine Idriss Diallo reste au cœur de toute la vive polémique. En effet, au cours de la phase de poule (du 13 au 24 janvier 2024) de la 34è édition de la CAN 2023 (13 janvier au 11 février 2024), le pays est passé par toutes les émotions. Son équipe a été sévèrement battue par la Guinée équatoriale (0-4), avant d'être repêchée pour les huitièmes de finale.

La Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est transformée en navire ivre, piloté par un capitaine en pleine tourmente. Dans cette dérive, Yacine Idriss Diallo reste au cœur de toute la vive polémique.

En effet, au cours de la phase de poule (du 13 au 24 janvier 2024) de la 34è édition de la CAN 2023 (13 janvier au 11 février 2024), le pays est passé par toutes les émotions. Son équipe a été sévèrement battue par la Guinée équatoriale (0-4), avant d’être repêchée pour les huitièmes de finale.

La grande colère, causée par la profonde humiliation, a entraîné une première mesure d’urgence à l’effet de sauver les meubles: la fin du contrat de l’entraîneur Jean-Louis Gasset. C’est le mouton de sacrifice. Mais ce départ a représenté un pis-aller et laisse beaucoup d’Ivoiriens sur leur faim.

En réalité, c’est la dimension éthique de la forfaiture de Yacine Diallo, entachant gravement son élection à la tête du football ivoirien, qui le met sur la sellette.

Car, il a vendu du faux à ses compatriotes, en surestimant les qualités d’un entraîneur sans référence, qu’il a présenté comme un coach « compétent et excellent » à même de « moduler et façonner l’équipe nationale ».

Il a aussi mené en bateau les premières autorités du pays, en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes à la veille du naufrage éléphantesque de l’équipe nationale au stade Alassane Ouattara.

Tout cela fut un échec et mat sur toute la ligne. Sa responsabilité est entièrement engagée et il devrait, lui-même, en tirer les conséquences qui s’imposent.

Mais, alors que le calme n’est pas encore totalement revenu et que l’Akradjogate, avec les pratiques occultes, suscité pour détourner l’attention, a fait flop, Idriss Diallo est venu en ajouter à la confusion et à la pagaille. En pleine tempête et prêt à tout pour sauver sa tête, le président de la FIF a commis une double faute lourde.

D’une part, il s’est montré très mauvais joueur vis-à-vis de Faé Émerse, qu’il a pourtant désigné pour assurer l’intérim de Gasset. Car en coulisses, il a voulu lui faire un enfant dans le dos.

Il a adressé officiellement un courrier à Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF), pour obtenir le prêt du Français Hervé Renard, entraîneur qui avait pourtant refusé de reconduire son contrat avec la Côte d’Ivoire après le succès à la CAN de 2015 en Guinée équatoriale.

Il trahit ainsi son complexe vis-à-vis des entraîneurs étrangers, en même temps qu’il désavoue Faé, tout en pourrissant une ambiance morose dans un groupe déjà déstabilisé. Finalement, c’est lui qui se tire une balle dans le pied.

D’autre part, et c’est un secret de Polichinelle, il a complètement assujetti son institution aux autorités politiques du pays, à qui il doit, de toutes les façons, sa victoire électorale. L’autonomie préconisée par les institutions sportives internationales vis-à-vis de l’État a pris eau de toutes parts. Elle était déjà presque intenable face à l’État payeur des subventions, mais, l’association est maintenant sous son emprise totale.

La preuve sur la place publique? D’un, c’est auprès du Premier ministre Beugré Mambé que Gasset a déposé sa démission avant d’être actée. De deux, dans les tractations avec la FFF pour discuter du cas Renard, Idriss Diallo s’est placé sous le parapluie de l’État, qui a foiré.

Ainsi, le président de la FIF, sous son verbe haut et son apparence de leader intraitable, découvre son vrai visage: un pion sur l’échiquier et un acteur sous étroite tutelle.

F. M. Bally

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