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Alpha Blondy, 72 ans aujourd’hui : Retour sur un concert mythique à l’Hôtel Ivoire en 1984 et itinéraire d’une légende panafricaine

Ce 20 avril 2025, Alpha Blondy souffle sa 72e bougie. L’occasion pour la mémoire musicale africaine de se réactiver autour d’une archive exceptionnelle : l’affiche de son concert historique au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire, le 20 avril 1984.

Une réminiscence postée par la page Facebook « Houphouët-Boigny Félix » et saluée avec ferveur par l’artiste lui-même. Farafinet.info revient sur ce moment fondateur du reggae africain et sur l’héritage panafricain de la voix définitive de « Brigadier Sabari ».

🌎 Une date gravée dans la mémoire musicale africaine

Le 20 avril 1984, Alpha Blondy, encore peu connu du grand public international, montait sur la scène du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire à Abidjan. Ce concert, présenté par Le Studio 302 et les cigarettes Fine, était annoncé comme « l’événement à ne pas manquer ». Il venait alors de rentrer d’une tournée triomphale au Sénégal et en Gambie.

 

À l’occasion de son 72e anniversaire, une publication virale visible ici a remis en lumière cette affiche oubliée, dévoilant un jeune Alpha Blondy charismatique, micro en main, arborant un débardeur floqué « ALPHA ».

L’artiste, touché, réagit avec enthousiasme :

« WHAOU!!!! INCROYABLE SOUVENIR !!! Où avez-vous trouvé cela ??!! Merci pour les vœux et merci pour cette affiche du 20 avril !!! Clin d’œil parfait !!! »

🔍 Une anecdote chargée de symboles

Dans sa réponse, Alpha Blondy partage une anecdote puissante. Lors de cette même tournée, il s’était arrêté à Keur Alpha, un village du Sénégal situé vers Kaolack. Marqué par ce nom, il ramena chez lui un caillou du village. Un geste hautement symbolique pour cet artiste dont le nom de scène est devenu un drapeau.

Il était accompagné de musiciens devenus des légendes : RFK, Whiper, Charloux, Sina Léon à la basse, Yao Mao à la guitare, le vieux Souley à la batterie et George Kouakou au clavier. Le concert, à guichet fermé, était organisé par une équipe visionnaire : Fulgence, Traoré Amadou Sékou, Bandama Débâche, Soumahoro Kanaté…

« Tous partis », écrit Alpha avec trois émoticônes de prière. La mémoire ne meurt jamais quand elle est chantée.

🌐 De la scène d’Abidjan au Panthéon de l’Afrique musicale

Depuis ce jour d’avril 1984, Alpha Blondy a parcouru les continents, gravé des hymnes de résistance comme « Jerusalem », « Sébé Allah Yé », « Cocody Rock » ou encore « Politiki ». Sa musique est un fil spirituel reliant les luttes panafricaines, les appels à la paix, et les combats contre l’injustice.

Seydou Koné en 1953 à Dimbokro, il a su créer un langage propre à lui, mêlant bété, dioula, anglais et français. Sa voix a traversé les générations.

 

Il incarne une « mémoire vivante », un passeur de flambeau pour la jeunesse africaine.


🎉 Joyeux anniversaire Alpha !

72 ans aujourd’hui, et toujours debout, la voix forte, la plume affutée, Alpha Blondy incarne l’Afrique qui refuse d’oublier. Celle qui danse avec ses blessures et chante avec ses espérances.

Merci à la page « Houphouët-Boigny Félix » pour cette archive réactivée à point nommé. Elle nous rappelle que l’affiche d’un concert peut devenir le déclencheur d’une mémoire collective, et que les réseaux sociaux peuvent parfois raviver les feux de la culture.


🔗 Références et sources


L’Afrique musicale se souvient, Farafinet.info documente. Aujourd’hui comme hier, la scène africaine résonne au son d’Alpha Blondy. Et tant qu’il chantera, la mémoire du peuple ne s’éteindra jamais.

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